Bigorexie : comment vaincre son addiction au running ?


Auteur : Loris Vitry (coach personnel)
Supervision : Cathy Maillot (ostéopathe)


Pour se maintenir en bonne santé physique et mentale, il est conseillé de pratiquer une activité sportive.

De façon spécifique, le running est une discipline sportive qui permet d'atteindre cet objectif de façon efficiente.

Lorsqu'elle est pratiqué de façon régulière, ses bienfaits sont très tôt perceptibles.

Bigorexie comment vaincre son addiction au running

Cependant, il faut aussi préciser que le running a quelques limites, qui pourraient dissuader le sportif de continuer l'activité.

Au pire des cas, il est possible de développer une dépendance au running.

Comment vaincre une telle addiction ?

Les éléments de réponse sont juste ici !

Addiction au running ou bigorexie : qu'est-ce que c'est ?

La bigorexie désigne une dépendance à l'égard de l'activité sportive.

Cette addiction est liée à une dépendance excessive à la course ou à la pratique du sport d'une façon générale.

L'individu atteint de bigorexie souffre de ne pas pouvoir pratiquer son activité à plein temps.

Il est exposé au surentraînement de manière spontanée.

Très souvent, il ne tient pas compte de la fatigue, des blessures, voire des conséquences encore plus graves.

Les causes de la bigorexie

Les hormones produites par l'organisme pendant la course ou le jogging sont en partie responsables de la bigorexie.

La principale hormone est l'endorphine.

Lors d'une activité sportive, elle est produite par le cerveau.

Elle stimule la production de dopamine qui à son tour crée une sensation de plaisir chez l'athlète.

Cette sensation donne à l'athlète un sentiment de bien-être.

Les causes de l’addiction au running peuvent également être physiologiques.

Les athlètes anxieux trouvent leur satisfaction dans la dépendance à leur activité sportive.

Le running aide à soulager l'anxiété, le stress et même les séquelles d'événements passés et les soucis du quotidien.

La bigorexie est également liée à la volonté, à l'ambition d'avoir un corps de rêve.

Plusieurs sportifs, en particulier les coureurs, rêvent d'avoir un corps bien soigné et beau.

Le running est, dans ce cas, le moyen idéal pour avoir une silhouette parfaite.

Le critère esthétique et l'estime de soi contribuent à développer cette dépendance vis-à-vis de l'activité sportive.

Les manifestations de l’addiction au running

Les personnes qui courent intensément ne sont pas nécessairement dépendantes.

La dépendance peut être reconnue par des symptômes bien définis.

Le sportif dépendant du running va développer les symptômes suivants :

  • l'exposition à des risques,
  • l'envie permanente de courir,
  • le temps qu'il consacre à la course deviendra excessif,
  • le sentiment d’être exposé à des risques s’il arrête de courir,
  • la difficulté à s'arrêter de courir même quand il est temps de le faire.

C'est pour ainsi dire que le sportif atteint de la bigorexie pensera uniquement à son activité sportive et à rien d'autre.

Les conséquences de l’addiction à la course à pied

Les effets de la bigorexie peuvent être à la fois physiques et sociaux.

L'addiction au running conduit souvent à l'isolement et à l'exclusion sociale volontaire du sportif.

L'activité physique, qui est censée être pratiquée avec passion, expose le coureur à l'enfermement volontaire.

Les personnes souffrant d'une dépendance à la course à pied sont renfermées sur elles-mêmes.

Elles sont plus exposées aux blessures physiques.

Elles ont des difficultés au niveau mental.

C'est pour cela qu'il leur est difficile de suspendre l'exercice lorsque le besoin se fait sentir.

Les personnes souffrant de dépendance au running développent une perception illogique d’une éventuelle prise de poids.

Elles ont toujours l'impression que leur corps n'est pas parfait.

Avec le temps, elles peuvent sombrer dans la dépression et développer des troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

La bigorexie présente-t-elle des avantages pour le coureur ?

Il faut admettre que parmi les coureurs, il est récurrent de voir des sportifs accros à cette activité.

Selon les statistiques de certaines études scientifiques, une personne sur quatre souffre de la bigorexie au running.

La course à pied ne nécessite pas beaucoup d'équipement.

Elle n'a pas non plus besoin d'être encadrée.

La course à pied est donc un sport qui peut être pratiqué sans contrainte.

L’addiction peut être nécessaire pour le sportif qui pratique le running comme une activité de plaisir, comme une passion.

La sécrétion d'endorphines est bénéfique pour ce dernier.

La pratique fréquente et intense de la course à pied peut lui procurer une agréable sensation de plaisir.

Le running lui permet de ressentir des émotions positives telles que la joie, l'inspiration et la fierté.

Le running représente pour lui une source de plaisir et de passion.

Cependant, plus le coureur s'habitue à la course, plus le plaisir qu'il ressent diminue avec le temps lorsqu'il s'entraîne plus intensément.

La contribution de la sécrétion d'endorphine

L'endorphine sécrétée joue un rôle important.

Cette hormone calme la douleur physique.

La pratique régulière du running aide à libérer plus d'endorphines.

Le coureur se sent alors à l'aise et détendu après sa séance d'exercice.

De plus, les glycoprotéines produites pendant l'effort contribuent également à réduire la douleur.

La recherche d'un corps moins endolori peut amener le coureur à développer une dépendance à la course.

Cette addiction lui procure alors un sentiment de bien-être.

Comment vaincre son addiction au running ?

Pour surmonter votre dépendance, vous devez d'abord prendre conscience que vous en souffrez.

Il est important de connaître les raisons pour lesquelles vous êtes dépendant du running au point qu’il en est devenu une contrainte.

Établir un lien entre votre dépendance à la course et vos désirs est ce qui vous permettra de vaincre l’addiction.

À un stade avancé de la bigorexie, le recours à la médecine est important.

L'accompagnement par un professionnel de la santé peut s'avérer nécessaire.

Ce dernier peut envisager d'établir un diagnostic psychologique.

De façon particulière, vous pouvez consulter un psychologue ou un psychiatre.

L'intervention de ces spécialistes vous aidera à réduire progressivement les symptômes de sevrage.

Avec leur soutien, les activités peuvent être pratiquées sans souffrir d'excès.

Des séances de relaxation sont également nécessaires pour surmonter l'anxiété et le stress résultant de la bigorexie.

Comment prévenir l’addiction au running ?

Les disciplines sportives les plus exposées au risque d’addiction sont les sports de course, notamment le running ou le jogging.

La prévention de la dépendance à ce sport nécessite une implication personnelle.

Il est conseillé de varier le plus possible ses activités sportives.

De plus, le fait de courir seul vous expose davantage à la bigorexie.

L'idéal pour l'éviter est donc de courir en groupe aussi souvent que cela est possible.


Ebook Endurance Alpha (100% gratuit)

Si vous souhaitez augmenter votre endurance sans aucun stress, vous devez impérativement lire ce ebook, avant même d'aller acheter vos baskets !


Lire aussi :

Pourquoi courir en altitude améliore les performances sportives ?

Préparation physique en musculation : comment faire ?