Gagner en souplesse permet-il d’être plus performant en course à pied ?
Auteur : Loris Vitry (coach personnel)
Supervision : Cathy Maillot (ostéopathe)
Que ce soit les weekends ou les jours de la semaine, il n’est pas rare de remarquer une ou deux personnes qui pratiquent le running.
La course à pied a réussi depuis des lustres à séduire des générations.
Avoir sa tenue de sport et des chaussures ne suffira toujours pas pour profiter des bienfaits de cette activité.
Que vous soyez athlète professionnel ou non, il faut entre autres avoir un corps souple afin d’être plus performant.
Comment est-ce donc possible ?
Focus dans cet article !
Contenu
Quels sont les bienfaits des exercices de souplesse pour un runner ?
Aussi désolant que cela puisse paraître, une grande majorité de coureurs ignore encore l’importance d’avoir un corps souple pour être au maximum de sa forme.
Pourtant, il est question d’un critère important qui a toujours permis aux grands athlètes de l’histoire de se démarquer de la grande masse.
À ce titre, il faut remarquer que l’augmentation de la souplesse du corps permet principalement de réduire les probabilités de blessures, de favoriser la récupération au cours des séances de running et d’améliorer la fréquence et la longueur de la foulée du runner.
Gagner en souplesse pour éviter les blessures
Un corps souple est moins exposé aux cas de lésions musculaires qui peuvent survenir au cours de la course à pied.
En effet, les exercices de souplesse contribuent à l’amélioration de la qualité de la fibre musculaire.
En effet, l’endurance est une activité physique qui fait appel à des mouvements répétitifs de la masse musculaire.
Les muscles, quant à eux, ont tendance à se tendre entraînant ainsi des blessures et des douleurs.
Ainsi, grâce à des exercices de flexibilité, vous pouvez déployer vos articulations sans craindre d’être victime d’une déchirure par exemple.
Gagner en souplesse pour mieux récupérer pendant la course à pied
Il est indispensable de bien récupérer au cours d’une séance de running.
Pour mieux comprendre cet aspect, il faut rappeler que l’athlète doit déployer une force musculaire et un souffle optimal pour avancer lors de la course à pied.
Ainsi, dans le but d’éviter de porter préjudice à son organisme, il faut effectuer des exercices de souplesse pour accélérer la récupération de l’énergie et la force déployée dans le cadre de l’effort physique.
Par ailleurs, cela contribue aussi à la relaxation des tensions accumulées dans l’organisme au cours de l’effort physique déployé.
Gagner en souplesse pour améliorer sa vitesse de running
La fréquence et la longueur de la foulée sont deux paramètres qui déterminent la qualité d’une course à pied.
En général, les coureurs se fatiguent très vite parce qu’ils ne disposent pas d’un corps assez souple.
Ils doivent alors exercer un effort colossal pour harmoniser la vitesse aux mouvements musculaires.
En augmentant la souplesse du corps, le sportif peut alors courir rapidement sans se fatiguer avant la ligne d’arrivée.
Les autres bienfaits de la souplesse dans le cadre d’une activité d’endurance
De nombreux athlètes ressentent des douleurs musculaires au niveau du dos.
Ceci est essentiellement le fruit d’un manque d’exercices et de flexibilité du corps.
En effet, le mal de dos résulte d’un manque de mobilité notamment au niveau du bassin et à la colonne vertébrale.
À ce titre, pour courir tout en profitant au maximum de sa performance, il faut s’étirer régulièrement.
Cela permet de contrer les éventuelles douleurs et contribue à la relaxation du tissu musculaire en boostant la mobilité de vos vertèbres.
Comment faire pour bénéficier des différents apports de la souplesse ?
Nul doute, la souplesse est un facteur important pour réussir une séance ou une compétition de course à pied.
Pour profiter de ses nombreux atouts, il est indispensable de suivre certaines règles importantes.
S’étirer en respectant l’ordre des fibres musculaires
La clé pour mieux augmenter la souplesse de son corps consiste à bien s’organiser en ce qui concerne les séances d’étirement.
Dès les premières minutes de l’entraînement, il faut augmenter la température de vos muscles tout en respectant les fibres musculaires.
Pour ce faire, les étirements dynamiques sont vivement recommandés.
Ensuite, il faut travailler l’ensemble de l’organisme en respectant l’ordre d’articulation des ligaments, des tendons et des muscles.
Procéder à un entraînement progressif
Pour effectuer des mouvements réguliers avec votre corps sans vous fatiguer, vous devez avoir le contrôle intégral.
À ce titre, il est recommandé d’y aller progressivement.
Ainsi, vous devez vous abstenir d’exagérer la difficulté des exercices dès les premières séances.
Afin de bien réussir cette phase importante de la course à pied, il faut définir un timing précis pour les étirements et surtout identifier les zones du corps qui doivent spécialement faire l’objet des exercices.
À cet effet, vous pouvez par exemple demander conseil auprès de votre médecin de sport ou de votre kinésithérapeute.
Recourir aux techniques du yoga
Améliorer la souplesse de son corps, c’est aussi maîtriser son rythme de respiration.
Il faut le rappeler au cours d’une endurance, vous devez faire appel à votre souffle.
Ainsi, vous devez apprendre à respirer en profondeur avant d’entamer la course.
Pour ce faire, de nombreux sportifs appliquent désormais certaines techniques de yoga.
Celles-ci sont exclusivement exercées au cours des périodes de convalescence ou lors des moments de récupération pendant la course.
En particulier, c’est le yoga Ashtanga qui permet de mieux travailler le bassin, les hanches et le périnée.
Bien que les pratiques de cette discipline permettent de booster l’équilibre, la souplesse et la respiration, elles sont proscrites à partir de l’âge de 40 ans.
Quel est le bon timing pour s’étirer ?
Pour mieux profiter des bienfaits de l’étirement qui doit contribuer à la souplesse de votre organisme, il faut choisir le bon moment pour le faire.
Sur la question, deux opinions s’opposent.
Certains prônent l’étirement avant la course alors que d’autres affirment qu’il est plus bénéfique de s’étirer après l’endurance.
En réalité, ni l’un, ni l’autre de ces deux affirmations n’est vérifiée.
Lorsque l’athlète s’étire après sa course d’endurance, il fait baisser la température des muscles, ce qui entre en contradiction avec la souplesse des muscles.
Par contre, lorsqu’il le fait avant la course, il y a de fortes probabilités que les muscles se contractent pendant l’endurance.
Vous devez alors vous étirer pendant les heures de récupérations ou encore y dédier des séances particulières.
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